Historique du Festival Afropolitain Nomade (2012 – 2024)
2012 – Douala : la naissance d'un mouvement
Le Festival Afropolitain Nomade voit le jour à Douala, avec une ambition claire : créer un espace de liberté artistique pour les voix afrodescendantes.
Contexte : une scène musicale en pleine effervescence, mais peu de plateformes pour la circulation des artistes africains et afrodescendants.
Objectif : offrir une vitrine internationale aux talents africains et initier un dialogue entre Afrique et diaspora.
Impact : cette première édition pose les bases d’un festival décolonial et interculturel, qui deviendra un rendez-vous incontournable.
2015 – Libreville & Cotonou : l’expansion
Trois ans après ses débuts, le festival s’installe à Libreville, marquant une étape décisive dans son développement.
Nouveautés : introduction d’un volet professionnel avec des rencontres entre artistes, producteurs et diffuseurs.
Programmation : concerts live, ateliers de formation et débats sur la place des arts dans la société africaine contemporaine.
Impact : le festival se structure, gagne en visibilité et attire des partenaires institutionnels, préparant son expansion vers d’autres capitales africaines.
2016 – Cotonou, Bénin : L’ouverture vers l’Ouest africain
Cette édition marque une étape importante : le festival s’installe à Cotonou, capitale culturelle du Bénin, et renforce son rôle de plateforme panafricaine.
Focus artistique : concerts live, ateliers de création et rencontres professionnelles.
Objectif : créer des passerelles entre artistes locaux et internationaux, et promouvoir la diversité des expressions afrodescendantes.
Impact : émergence de collaborations musicales et visuelles qui ont perduré au-delà du festival.
2017 – Pointe-Noire, Congo : L’art comme moteur de dialogue
En 2017, le festival prend racine à Pointe-Noire, ville portuaire et carrefour culturel.
Nouveauté : intégration d’un volet professionnel avec des conférences et des débats sur la place des arts dans la société.
Programmation : concerts, showcases et ateliers pour la jeunesse créative.
Impact : affirmation du festival comme acteur citoyen, engagé pour la décolonisation des imaginaires et la parité dans les arts.
2018 – Dakar, Sénégal : La capitale des arts africains
Dakar accueille le festival dans un contexte riche en création contemporaine.
Focus : mise en avant des arts visuels et de la mode, en plus de la musique et de la danse.
Rencontres : dialogues interculturels entre artistes africains et afrodescendants de la diaspora.
Impact : consolidation du réseau international et ouverture vers des résidences immersives.
2019 – Abidjan, Côte d’Ivoire : L’édition de la maturité
Abidjan devient le théâtre d’une édition ambitieuse, avec une programmation pluridisciplinaire.
Points forts : concerts professionnels, expositions, ateliers et rencontres B2B pour les acteurs culturels.
Objectif : renforcer la visibilité des artistes afrodescendants et stimuler la coopération culturelle Nord-Sud.
Impact : le festival s’impose comme un hub créatif, préparant le terrain pour son ancrage au Québec et ses futures résidences.
2020 – 2021 : Kigali & le format hybride
Face aux défis mondiaux, le Festival Afropolitain Nomade innove avec des rencontres numériques et des formats hybrides.
Objectif : maintenir le lien entre artistes et publics malgré les restrictions.
Actions : concerts en streaming, ateliers virtuels, panels interactifs.
Impact : le festival démontre sa capacité d’adaptation et son engagement à faire circuler la culture afrodescendante, même en période de crise.
2022 : Douala – Retour aux sources
Après deux années marquées par la virtualité, le festival revient en présentiel à Douala, Cameroun, là où tout a commencé.
Focus : résidences immersives en arts visuels et interdisciplinaires.
Objectif : favoriser la co-création, le mentorat et la formation des jeunes artistes.
Impact : consolidation des partenariats locaux et internationaux, et mise en avant des valeurs décoloniales et féministes.
2023 – 2024 : Montréal & l’Afromusée
Le festival s’ancre au Québec, affirmant son rôle de pont entre l’Afrique et la diaspora.
Volets professionnels : conférences, débats et ateliers pour renforcer les compétences des artistes et des acteurs culturels.
Concerts professionnels : des performances qui mettent en lumière la richesse des musiques afrodescendantes.